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b i u  add: url  image  video(?)
: post by Joe/NotCommon at 2005-05-12 22:33:31
La tâche la plus ardue dans cette chronique sera d’attribuer des étiquettes à cet album quasi instrumental qui en seulement 4 morceaux d’une durée oscillant entre 6 et 24 minutes parvient à concilier des extrêmes. Au bout des 5 minutes de bruits océaniques et autres clignotis électroniques qui constituent l’intro de «Troy Landmammal», on est tenté de leur coller un Space Rock… jusqu’à ce qu’un rideau vaporeux aux douces saturations s’installe en arrière-plan, que les vagues s’éloignent et les clignotis s’éteignent, que la vapeur se condense jusqu’à devenir palpable, donnant un appui à des instruments qui commençaient à se faire attendre et qui s’échauffent tranquillement via une sorte de jam dont on retrouvera une certaine groovitude sur les assez nombreux interludes du même type qui jalonnent ‘Conifer’, mais qui ne s’éternisent jamais puisque ce quatuor de Portland n’aime pas se complaire dans la quiétude…

C’est ainsi qu’à cette parenthèse posée succèdent sans prévenir des piaillements torturés inhumains qui s’intensifient sous des coups de hache meurtriers vicieusement assénés via les riffs saccadés d’une guitare assassine qui ne cessera de frapper qu’une fois sa victime irréversiblement occise, pour repartir, contentée, au rythme d’une batterie insouciante et galopante.
Tout bien réfléchi, après ce premier morceau, on leur octroierait bien un Death Metal… Oui, mais, débute «Turning Sand Into Glass» dont les premières notes sont en fait des murmures fantomatiques seulement troublés par des apparitions sporadiques de guitare… Allons bon, mettons leur un Ambiant… puis les murmures se transforment soudainement en de voraces éructations préhistoriques, tapies mais à l’affût, attendant le bon moment pour s’élancer avidement, au son de 6 cordes plus sporadiques du tout, sur une proie terrorisée qui tente de se débattre vainement entre les crocs de l'assaillant en de molles convulsions, concrétisées par une basse dévitalisée, avant d’exhaler son dernier souffle. Cette fois c’est la bonne, ils auront droit à un Sludge.
Et bien sûre «Widowmaker», LA piste paisible du tracklisting, n’a encore rien à voir avec les titres précédents et inciterait à mettre une étiquette Folk (?), jusqu’à ce qu’on retombe dans le primitif via «Albuquerque Reprise» et son chant suppliant auquel des cris carnivores font écho…

Quel que soit l’étiquetage final, une chose est sûre, c’est que dans son sludge ou dans son pseudo folk, Conifer évolue dans une atmosphère toujours angoissante due à une gravité ambiante, pourtant jamais à son comble, résultat d’une doublette basse / guitare baritone et d’une lead guitare redoutable qui n’a jamais besoin de monter dans les aigus pour se faire nuisance, d’une nuisance sonore exemplaire.

Conifer en trois mots : lunatique, imprévisible, latent
-marystonage, Mai 2005


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